Le horsegate ne serait donc pas fini pour certains. C’est ainsi qu’au Pays-Bas, « La justice ordonne aux inspecte

urs de la sécurité des aliments de publier les noms des entreprises qui avaient acheté de la viande de cheval. »

Le conseil de la sécurité des aliments de NVWA (Nederlandse Voedsel- en Warenautoriteit) avait refusé de publier les noms de tous les produits qui avaient pu être contaminés à la suite du scandale de la viande de cheval il y a deux ans.

horse-meat-09-3En avril, le courtier en viande, Willy Selten, a été reconnu coupable de mélanger plus de 300 000 kilos de cheval dans des produits qui ont été étiquetés comme étant pur bœuf sur une période de deux ans. Il a été condamné à 30 mois de prison.

Le tribunal d’Amsterdam a statué en faveur de Foodwatch qui souhaitait la publication de la liste complète des produits et des noms de marque qui ont été potentiellement contaminés. Le NVWA avait publié une liste partielle en novembre dernier, mais Foodwatch avait dit que cela n n’allait pas assez loin.

Le NVWA a déclaré mercredi qu’il étudiait la décision du tribunal avant de prendre une décision sur l’opportunité de révéler les noms des sociétés qui ont acheté de la viande contaminée entre 2011 et 2013.

Foodwatch a salué la décision de mercredi, mais a dit que cela avait pris trop de temps pour que le public soit informé.

« L’aliment est consommé rapidement et lorsqu’une fraude est en cause, l’information devrait être rendue publique dès que possible », a déclaré un porte-parole.

Le ministère des affaires économiques, qui gère le Conseil de la sécurité des aliments, a refusé de publier la liste complète des noms, en disant que cela serait préjudiciable aux entreprises qui n’avaient rien fait de mal.

Le tribunal a dit dans sa décision que le ministère pourrait publier les noms des entreprises dont le produit avait été rappelé, ce qui ne signifie pas nécessairement que la viande ait été contaminée.

Foodwatch a qualifié la décision d’une victoire pour les consommateurs et une étape vers une chaîne alimentaire plus transparente, mais estime néanmoins que des réformes sont nécessaires pour informer les consommateurs plus rapidement à l’avenir.

NB : Décidément les consommateurs ont du mal à obtenir une information transparence aux Pays-bas comme en France …